ASSOCIATION NATIONALE LES OUBLIES DE LA CANICULE (LODLC)
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ASSOCIATION NATIONALE LES OUBLIES DE LA CANICULE (LODLC)
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Caractéristiques du retrait / gonflement des argiles
( extraits de notre dossier et guide)
Description du phénomène
Le retrait par assèchement des sols argileux lors d’une sécheresse prononcée et/ou durable produit des déformations de la surface des sols (tassements différentiels). Il peut être suivi de phénomènes de gonflement au fur et à mesure du rétablissement des conditions hydrogéologiques initiales ou plus rarement de phénomènes de fluage avec ramollissement.
Nature du phénomène
En climat tempéré, les argiles sont souvent proches de leur état de saturation, si bien que leur potentiel de gonflement est relativement limité. En revanche, elles sont souvent éloignées de leur limite de retrait, ce qui explique que les mouvements les plus importants sont observés en période sèche. La tranche la plus superficielle de sol, sur 1 à 2 m de profondeur, est alors soumise à l’évaporation. Il en résulte un retrait des argiles, qui se manifeste verticalement par un tassement et horizontalement par l’ouverture de fissures, classiquement observées dans les fonds de mares qui s’assèchent.
Manifestation des dégâts
Le sol situé sous une maison est protégé de l’évaporation en période estivale et il se maintient dans un équilibre hydrique qui varie peu au cours de l’année. De fortes différences de teneur en eau vont donc apparaître dans le sol au droit des façades, au niveau de la zone de transition entre le sol exposé à l’évaporation et celui qui en est protégé. Ceci se manifeste par des mouvements différentiels, concentrés à proximité des murs porteurs et particulièrement aux angles de la maison. Ces tassements différentiels sont évidemment amplifiés en cas d’hétérogénéité du sol ou lorsque les fondations présentent des différences d’ancrage d’un point à un autre de la maison (cas des sous-sols partiels notamment, ou des pavillons construits sur terrain en pente.
Ceci se traduit par des fissurations en façade, souvent obliques et passant par les points de faiblesse que constituent les ouvertures.
Le saviez-vous ?
Tout d’abord, il faut préciser que les désordres pris en compte dans les arrêtés ministériels de catastrophes naturelles ne sont que ceux relatifs à des mouvements de sol suite à la présence d’argiles soumises à dessiccation et réhydratation en fonction des variations climatiques. Ce qui laisse de côté tout désordre apparu dans la structure suite à des mouvements autres tels que dilatations et retraits sensibles aux variations thermiques bien que liés à la sécheresse… La plupart des fondations de nos habitations individuelles sont relativement peu profondes et reposent sur des couches géologiques dont la réaction à la masse que représente le poids de la maison ne posait guère de problèmes … L’encastrement de ces fondations, souvent qualifiées de semelles filantes, est variable en fonction de la situation géographique de l’ouvrage. Pour la Vienne, l’encastrement des semelles filantes a été fixé à -60 cm par rapport au sol naturel. Ceci afin de protéger la fondation des effets du gel en période froide. En effet, le gel peut provoquer un gonflement du sol et pousser la maçonnerie vers le haut en générant des fissures autres que celles observées en période de sécheresse.
Réglementation à compter du 01 Janvier 2020
Prévention des risques de retrait-gonflement des argiles
Des études géotechniques obligatoires à compter de la parution du décret d’application
source: GINGER-CEBTP
Le décret du 22 mai 2019 de la loi Elan impose à tout vendeur d’un terrain non bâti d’informer le potentiel acquéreur de l’existence d’un risque retrait-gonflement des argiles (RGA) moyen ou fort. Pour ce faire, il doit réaliser une étude géotechnique afin d’affiner l’évaluation du risque à l’échelle du terrain.
Si le contenu des études reste à préciser dans un second décret à paraître d’ici à la fin de l’année, il devrait s’agir, pour le vendeur du terrain, d’une étude géotechnique préalable de niveau G1 PGC (Principes Généraux de Construction) selon la norme NF P94-500.
Même si la loi Elan est entrée en vigueur le 1er janvier 2020, le décret d’application rendant l’étude de sol obligatoire sur un terrain argileux n’est pas encore paru au journal officiel. Cette publication devrait intervenir prochainement.
Fondations superficielles hors études de sols : des sinistres coûteux
source: Association AQC
L’Agence Qualité Construction (AQC), association loi 1901, est un groupement d’organisations professionnelles du bâtiment (maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, bureaux de contrôle, entreprises et artisans, assureurs…) liées par un but commun ...
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